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clin d'oeil à Joskat ... Et si nous parlions des banques pour varier le plaisir

Même un ministre du Budget peut frauder le fisc !

Comment est-ce possible ?

Deux sociologues ont décidé d’aller voir par eux-mêmes comment l’on extrade aujourd’hui les petites, mais surtout les grandes fortunes. Suisse, Luxembourg, paradis fiscaux, sociétés écrans, montages financiers, cette enquête de terrain, ludique et argumentée permet de comprendre les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques.

En effet, la clé du coffre est sans doute cachée du côté de Bercy ...

Comment planquer son magot ?

Inspirés par les récents exemples de Jérôme Cahuzac et de Liliane Bettencourt, deux sociologies décident à leur tour d’extrader leur maigre fortune.
Un jeu de rôle commence, qui va les mener au cœur du système de l’évasion fiscale.

Cette tentative d’évasion les conduit d’abord en Suisse, où ils se livrent à une observation in vivo du petit monde doré des exilés fiscaux.

De banques en trusts, ils expliquent au passage comment les milliards fugitifs s’abritent derrière un maquis touffu de montages financiers.

Mais si la grande évasion fiscale finit sa course sous les palmiers ou au pied de grands sommets enneigés, elle s’organise en réalité beaucoup plus près de chez nous.

Où l’on découvre, de retour en France, les petits arrangements entre amis qui se trament sous la houlette de Bercy…

Au-delà des scandales qui font la une, voilà une enquête vivante et accessible permettant de comprendre les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques.

Une investigation éclairante dont l’objectif est de battre en brèche le pouvoir symbolique lié à l’opacité de la spéculation financière, à la cupidité et au cynisme des plus riches mobilisés pour accumuler toujours plus d’argent.
www.lisez.com/livre-grand-format/tentative-devasion-fiscale/9782355220838

à écouter





à lire (lien à copier-coller, passionnant)

https://books.google.fr/books?id=6Tx_CgAAQBAJ&pg=PT90&lpg=PT90&dq=bpce+et+%C3%A9vasion&source=bl&ots=WzT2SQbpXy&sig=ACfU3U0KcTqohiCMBuagwd-vd213bXjLVA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjzsYr_ho_hAhWQDxQKHU66BcQ4FBDoATABegQIBBAB#v=onepage&q=bpce%20et%20%C3%A9vasion&f=false


Rappelons-nous aussi :

Les banques françaises affichent 5,5 milliards de bénéfices dans des paradis fiscaux, selon l'ONG Oxfam

Selon un rapport de l'ONG Oxfam publié lundi, un quart des bénéfices des 20 plus grandes banques européennes se trouve dans des paradis fiscaux, soit 25 milliards d’euros, dont 5,5 milliards pour les banques françaises.

Depuis 2015, les banques européennes ont l'obligation de détailler leurs activités dans tous les pays où elles sont présentes : bénéfices, chiffre d'affaires, nombre d’employés. Et selon un rapport de l'ONG Oxfam publié lundi 27 mars, un quart des bénéfices des 20 plus grandes banques européennes se trouve dans des paradis fiscaux, soit 25 milliards d’euros, dont 20% pour les seules banques françaises.

Porte ouverte à l'évasion fiscale
En 2015, les cinq plus grandes banques françaises, BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC et Société Générale, affichaient 5,5 milliards d'euros de bénéfices dans des paradis fiscaux, des États ou elles n'ont pourtant pas d'activité économique. D’après Oxfam, l'implantation de ces banques au sein de ces territoires permet d’organiser l’évasion fiscale de leurs clients et d’échapper à l’impôt.

L'ONG cite l'exemple des Îles Caïmans. Quatre banques françaises y sont présentes, la BNP, la BPCE, le Crédit Agricole et la Société Générale. Elles dégagent 174 millions de bénéfices dont 134 millions pour la seule BNP, sans aucun employé et sans payer d’impôt.

Le Luxembourg, destination favorite
Une des destinations favorites des banques reste le Luxembourg.
La Société Générale y déclare 587 millions de profits, c’est-à-dire autant que ses bénéfices cumulés en Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.
Ce n'est pas un hasard, souligne l'Oxfam qui rappelle que c’est via sa filiale luxembourgeoise que la banque a créé près de 500 sociétés offshore, impliquées dans le scandale des Panama papers.

Les informations utilisées dans ce rapport sont extraites des documents de références annuels 2015, publiés en 2016, des vingt plus grandes banques européennes.

www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/un-quart-des-benefices-des-banques-europeennes-se-trouve-dans-les-paradis-fiscaux_2116671.html


Paradis fiscaux : cinq banques françaises dénoncées par une ONG

Les cinq plus grandes banques françaises ont déclaré 5,5 milliards d'euros de bénéfices dans les paradis fiscaux. AFP ERIC PIERMONT
L’association britannique Oxfam dénonce notamment les profits réalisés par les cinq plus grandes banques françaises
"Nous pointons le décalage entre l’activité déclarée par les banques dans les paradis fiscaux et l’activité réelle qu’elles y ont. C’est énorme !", affirme Manon Aubry, co-auteure du rapport, lors d’un événement organisé par l’ONG Oxfam au coeur de Paris pour la sortie de l’étude.

Les banques français dopées aux paradis fiscaux
A la station de métro Luxembourg, des faux banquiers de l’ONG se sont avancés sur un tapis rouge comme pour prendre l’avion avec des mallettes portant les noms de grandes banques françaises comme Crédit Agricole, Société Générale, BNP ou encore BPCE. "C’est notre façon de mettre en image l’envol des bénéfices des banques vers le Luxembourg spécifiquement", explique-t-elle. "Ce n’est pas le seul pays, mais c’est celui qui ressort le plus de notre étude, les banques européennes y ayant déclaré collectivement plus de 100 milliards de bénéfices".

Les cinq plus grandes banques françaises – BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC et Société Générale – "ont déclaré 5,5 milliards d’euros de bénéfices dans les paradis fiscaux". Quatre d’entre elles sont notamment présentes aux Iles Caïmans, où elles ont réalisé "174 millions d’euros de bénéfices bien qu’elles n’y emploient personne".

Inciter les candidats à la présidentielle
A une "semaine de l’anniversaire du scandale des Panama Papers" et à un mois du premier tour de l’élection présidentielle française, l’ONG a voulu attirer l’attention des candidats. "Je n’ai pas entendu beaucoup d’entre eux faire des propositions concrètes dans la lutte contre les paradis fiscaux". Selon l’ONG, les banques européennes "déclarent 26% de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, soit 25 milliards d’euros en 2015, mais seulement 12% de leur chiffre d’affaires et 7% de leurs employés", un "décalage flagrant".

Ces mêmes établissements déclarent même "au global 628 millions d’euros (de bénéfices) dans des paradis fiscaux où elles n’ont pourtant aucun employé". Cette "utilisation abusive des paradis fiscaux" peut permettre aux banques de "délocaliser artificiellement leurs bénéfices pour réduire leur contribution fiscale, faciliter l’évasion fiscale de leurs clients ou contourner leurs obligations règlementaires".

"Impunité totale"
Les auteurs de l’étude s’appuient sur des données "pays par pays" dont la publication a été rendue obligatoire pour les banques par l’Union européenne à des fins de transparence.

Ces résultats "qui dépassent parfois l’entendement, montrent l’étendue du problème et l’impunité totale qui entoure les pratiques des plus grandes banques européennes dans les paradis fiscaux", commente l’ONG. Le Luxembourg, l’Irlande et Hong-Kong font partie des paradis fiscaux privilégiés par les établissements étudiés.

En Irlande, cinq banques -la britannique RBS, la française Société Générale, l’italienne UniCredit et les espagnoles Santander et BBVA- "ont même obtenu une rentabilité supérieure à 100% et dégagent plus de bénéfices qu’elles ne font de chiffre d’affaires", souligne Oxfam. Selon cette étude, le taux d’imposition des banques étudiées s’élève en moyenne à 6% et descend à 2% pour certaines banques, "bien en deçà du taux normalement en vigueur de 12,5%, déjà le plus faible de l’Union européenne".

www.sudouest.fr/2017/03/27/paradis-fiscaux-cinq-banques-francaises-denoncees-par-une-ong-3313500-705.php